A la rencontre de Philippe Grangier, Directeur du groupe d’optique quantique du Laboratoire Charles Fabry
S1:E21

A la rencontre de Philippe Grangier, Directeur du groupe d’optique quantique du Laboratoire Charles Fabry

Summary

Philippe Grangier est un physicien, ancien élève de l’ENS Cachan (maintenant à Saclay). Il a fait sa thèse de doctorat sous la direction d'Alain Aspect et a participé à cette occasion à la fameuse expérience d'Aspect (1982) qui permettait de résoudre le « paradoxe EPR » et de démontrer l’intrication quantique de photons. Il été Médaille d'argent du CNRS en 2003.Mais l’intrication des photons n’est pas a seule spécialité. Il l’a ensuite appliqué au vaste champ des télécommunications et de la cryptographie quantiques. Avec son équipe il a notamment mis au point une technologie de cryptographie quantique, ensuite commercialisée par la société SeQureNet. Il faisait de la QKD en variables continues, une technique qu’il va nous expliquer.Philippe s’intéresse aussi au contrôle des atomes froids par laser, dans un domaine qui nous rapproche de l’équipe d’Antoine Browaeys et de la startup Pasqal.Il dirige le groupe d’optique quantique du Laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Il enseigne aussi à l’Institut d’Optique et à l’École Polytechnique.Depuis 2017, il est aussi coordinateur de SIRTEQ (Science and Engineering in Île-de-France Région for Quantum Technologies), une association qui regroupe l’ensemble des équipes travaillant dans le domaine des Technologies Quantiques en Île-de-France. Qui représente plus de 700 chercheurs de 32 laboratoires, dont 350 à temps plein, le reste étant des doc et post-docs.
Philippe Grangier est un physicien, ancien élève de l’ENS Cachan (maintenant à Saclay). Il a fait sa thèse de doctorat sous la direction d'Alain Aspect et a participé à cette occasion à la fameuse expérience d'Aspect (1982) qui permettait de résoudre le « paradoxe EPR » et de démontrer l’intrication quantique de photons. Il été Médaille d'argent du CNRS en 2003.

Mais l’intrication des photons n’est pas a seule spécialité. Il l’a ensuite appliqué au vaste champ des télécommunications et de la cryptographie quantiques. Avec son équipe il a notamment mis au point une technologie de cryptographie quantique, ensuite commercialisée par la société SeQureNet. Il faisait de la QKD en variables continues, une technique qu’il va nous expliquer.

Philippe s’intéresse aussi au contrôle des atomes froids par laser, dans un domaine qui nous rapproche de l’équipe d’Antoine Browaeys et de la startup Pasqal.

Il dirige le groupe d’optique quantique du Laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Il enseigne aussi à l’Institut d’Optique et à l’École Polytechnique.

Depuis 2017, il est aussi coordinateur de SIRTEQ (Science and Engineering in Île-de-France Région for Quantum Technologies), une association qui regroupe l’ensemble des équipes travaillant dans le domaine des Technologies Quantiques en Île-de-France. Qui représente plus de 700 chercheurs de 32 laboratoires, dont 350 à temps plein, le reste étant des doc et post-docs.